Valérie Pécresse, présidente du groupe Majorité Présidentielle (MP) au Conseil régional d’Ile-de-France, soutient l’adoption du plan stratégique 2010-2014 qui garantit l’avenir de l’AP-HP (Assistance Publique-Hôpitaux de Paris) et s’étonne du double discours de la Région.
Le plan stratégique 2010-2014, qui a été adopté ce matin par le Conseil de surveillance de l’AP-HP, apporte des solutions concrètes pour permettre à celle-ci de rester un fleuron de notre système de soins francilien et national. Afin de répondre aux évolutions de la démographie médicale et de renforcer l’efficacité de l’organisation de l’AP-HP, il prévoit de constituer 12 groupes hospitaliers (GH) qui permettront aux 37 établissements de l’AP-HP de mettre en commun leurs moyens et leurs personnels. C’est la seule manière de garantir la même sécurité et la même qualité de soins à tous les patients de l’AP-HP.
Ce nouveau projet médical pour l’AP-HP est le fruit de deux ans de concertation avec les syndicats, les élus et les associations de patients. Cette méthode participative a permis un large consensus autour de ce plan qui a été voté à la quasi-unanimité par la Communauté Médicale d’Etablissement (CME).
Les élus UMP du conseil régional s’étonnent également du double discours de la Région. En effet, Jean-Paul Huchon a présenté le 1er septembre dernier au Conseil de surveillance de l’AP-HP une motion dénonçant une réduction des moyens de l’établissement alors qu’il faisait voter par le Conseil régional, deux mois auparavant et ce malgré l’opposition
des élus du groupe MP, une baisse de 6 millions d’euros de la subvention de la Région à l’AP-HP.
Ils dénoncent le double langage de l’exécutif régional sur l’AP-HP et rappellent la réalité des chiffres : la dotation de l’Etat à l’AP-HP a été revalorisée de 36 millions d’euros (+ 0,74 %) entre 2009 et 2010 alors que sur la même période, la Région a diminué la sienne de 13% !
D’un côté l’Etat garantit les financements et prend les mesures nécessaires pour assurer la continuité et la sécurité des soins, de l’autre, la Région fuit ses responsabilités au moment où l’AP-HP a besoin de la mobilisation de tous.